• Le monde musulman, de la conquête à l'organisation de l'Empire

    L'Empire

    carte de l'empire

     

     

     

     

     

     

     

    Les rapports avec les empires voisins : Haroun al Rachid et Charlemagne

     

     

     

    La vie dans l'Empire

     

    Le calife Omar1 garantit la sécurité aux habitants de Jérusalem pour eux-mêmes, leurs possessions, et tout ce qui concerne leur culte. Leurs églises ne seront pas transformées en habitations ni ne seront pas détruites. Ils ne seront point contraints en matière de religion. Il prend Dieu pour témoin. Il ne leur sera fait aucun mal à condition que chacun paie un impôt, la capitation. 
     
    D’après Al-Tabarî, historien, Chronique, VIII siècle
     
    1. Calife de 634 à 644

     

     

     


    La conquête : la bataille de Yarmouk :

    carte yarmouk

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    " Quand Héraclius1 massa ses troupes contre les musulmans et que les musulmans apprirent qu’elles avançaient pour le rencontrer à Yarmouk, les musulmans reversèrent aux habitants de Hims l’impôt qu’ils avaient reçu d’eux, en disant : « Nous sommes trop occupés pour vous secourir et vous protéger; veillez à votre propre sécurité ». Mais la population de Hims répliqua : « Nous préférons votre domination et votre justice à l’état d’oppression et de tyrannie dans laquelle nous vivions ».
     
    Al Balâdhuri, Histoire des conquêtes musulmanes, fin du IX
     
    1. Empereur byzantin

     

    La bataille de Gaudalete :

    carte guadalete

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Lorsque Tariq (conquérant arabe) pénétra en Andalousie, Rodrigue écrivit aux fils du roi Witiza (Olemundo, Romulo et Arthobâs), qui, à la nouvelle de cet événement, s’étaient mis en mouvement et avaient pris les armes, leur demandant de venir à son aide et d’unir leurs forces contre l’ennemi commun. Rodrigue se porta donc à leur rencontre et l’on se mit en marche pour aller combattre Tariq.

                    Olemundo et ses deux frères convinrent de trahir Rodrigue ; le soir même, ils envoyèrent faire part de leur dessein à Tariq, à la condition que celui-ci leur confirmerait la propriété des villages possédés par leur père en Andalousie. Le lendemain, accompagnés de leurs hommes, les trois princes allèrent grossir les rangs de Tariq et assurèrent ainsi son triomphe lors de la bataille de Guadalete.

     On envoya les trois princes à al-Walid Ibn Abdel Malek (le calife omeyyade). Quand ils furent en présence du calife, celui-ci ratifia la convention qu’ils avaient faite avec Tariq. Les princes rentrèrent ensuite en Andalousie. Arthobâs s’était fixé à Cordoue. Il eut avec Abd al-Rahman Ier ainsi qu’avec les Syriens établis en Andalousie, les Omeyyades et les Arabes, des discussions spirituelles que nous ont rapportées les savants.

     

    D'après ABU BAKR  IBN AL-QUTIA, extraits de l’Histoire de la conquête de l’Andalousie (Xe s.) 


     

    Les causes du succès de la conquête 

     

    Faites la guerre à ceux qui ne croient point en Dieu ni au jour dernier, qui ne regardent point comme défendu ce que Dieu et son Apôtre ont défendu, et à ceux d'entre les hommes des Ecritures1 qui ne professent pas la vraie religion.  Faites-leur la guerre jusqu'à ce qu'ils payent une capitation2 de leurs propres mains et qu'ils soient soumis. 

    1. désigne les croyants juifs et chrétiens, qui ont une partie de la Bible en commun (religions "du Livre").

    2. taxe individuelle.

    D’après le Coran, sourate 9, verset 29, traduction Kasirmiski

     

     

     


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